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Désenfumage des bâtiments industriels

De la même manière que cela se produit avec la protection passive de la structure, la sectorisation des clôtures mitoyennes et les bandes coupe-feu, quand on applique le Règlement de Sécurité Contre les Incendies dans les Bâtiments Industriels (connu par son acronyme en espagnol RSCIEI), on doit réaliser une Installation de Contrôle de Température et Désenfumage (des bâtiments industriels)  si le risque inhérent à l’activité est moyen ou haut, quelle que soit la surface du bâtiment industriel.

Pour cela, le point 7.1 du Règlement dit:

Ils auront un système de control de la fumée et de la chaleur conçu selon UNE EN 23.585 :

 

a) Les secteurs d’incendie avec activités de production :

  1. Avec risque inhérent moyen et surface construite > 2.000 m²
  2. Avec risque inhérent haut et surface construite > 1.000 m²

b) Les secteurs dédiés à stockage :

  1. Avec risque inhérent moyen et surface construite > 1.000 m²
  2. Avec risque inhérent haut et surface construite > 800 m²

 

Les bâtiments industriels de surface plus petite, avec risque inhérent moyen et haut, sont également tenus d’avoir un Ssystème de Contrôle de la Fumée et de la Température. La seule chose qui change est qu’elle nous donne des valeurs de calcul qui sont généralement plus favorables que si nous les calculons selon la norme UNE EN 23.585, qui sont :

 

a) Les secteurs d’incendie dédiés à la production, avec risque inhérent moyen ou haut, à raison de :

          – 0,5 m² de Surface Aérodynamique de Désenfumage par 150 m² ou fraction, si le secteur est construit en sous-sol

          – 0,5 m² Surface Aérodynamique de Désenfumage par 200 m² ou fraction, si le secteur est construit en hauteur

b) Les secteurs d’incendie dédiés au stockage, avec risque inhérent moyen ou haut, à raison de :

          – 0,5 m² de Surface Aérodynamique de Désenfumage par 100 m² ou fraction, si le secteur est construit en sous-sol

          – 0,5 m² de Surface Aérodynamique de Désenfumage par 150 m² ou fraction, si le secteur est construit en hauteur

 

Un autre sujet très important est que le Règlement établit que « la Ventilation doit être naturelle tant que la localisation du secteur d’incendie ne l’empêche pas; dans ce cas, elle pourra être forcée. » Avec ce paragraphe le Règlement oblige à installer des exutoires, sauf dans les cas où il est impossible de les placer, comme dans le cas d’un secteur d’incendie construit en sous-sol, sans possibilité de ventilation naturelle.

Le RSCIEI mentionne qu’il faut distribuer uniformément les exutoires dans le secteur d’incendie et qu’ils doivent pouvoir être ouverts manuellement (pour les sapeurs-pompiers) ou automatiquement (connectés à des systèmes de détection d’incendie). Au sujet de l’entrée d’air, le Règlement mentionne aussi que les bâtiments industriels doivent disposer d’entrées d’air au-dessous le dépôt de fumée et avec une surface aérodynamique égale à celle de la sortie, et que les portes d’accès pourront être considérées comme entrées d’air si elles sont automatiques et connectées aux systèmes de détection d’incendies.

Un autre système, peut-être moins connu, pour les bâtiments industriels de risque inhérent bas est installer un système de Contrôle de la Cumée et la Température, même si le Règlement n’oblige pas à l’installer. Dans le point 4.2 du Règlement il y a un tableau moins restrictif de résistance au feu de la structure pour bâtiments en hauteur avec toitures légères :

 

table 2.3

 

C’est à dire, que pour les bâtiments type C et risque inhérent bas, il n’est pas nécessaire de justifier la résistance au feu de la structure s’ils disposent d’un système de Contrôle de la Fumée et la Température, et cela compense parfois s’il faut ignifuger la structure, si le bâtiment industriel est en production ou s’il s’agit d’une solution plus chère.

Si cette installation industrielle est de risque inhérent haut ou moyen et dépasse les surfaces déjà mentionnées, donc les calculs de la Surface Utile de Désenfumage doivent se réaliser avec la norme UNE EN 23.585, du Service Technique de Mercor Tecresa® nous offrons la possibilité de réaliser ces calculs sans engagement, car il s’agit d’une norme compliquée pour ceux qui n’ont pas travaillé habituellement avec elle, pour obtenir un système optimal et efficace  désenfumage des bâtiments industriels en cas d’incendie.

Pour la conception de l’installation de désenfumage il est important de spécifier deux aspects importants qui modifient spécialement le calcul :

 

  1. Il faut garder un espace pour accumuler la fumée : dans le cas de stockage en hauteur, la couche de fumée ne doit pas descendre plus d’un demi-mètre sur la dernière marchandise stockée pour éviter l’effet Flash Over et que le feu se propage dans tout le bâtiment. Dans des nombreux cas, le stockage s’étend presque jusqu’à la toiture, ce qui rend une installation de Désenfumage irréalisable en raison du grand nombre d’exutoires nécessaires. Il convient de garder un espace pour accumuler la fumée et permettre le correct fonctionnement du système. De plus, plus d’espace on laisse, moins d’exutoires il faudra placer et moins chère sera l’installation.
  1. Dans le cas de Ventilation naturelle, les dépôts de fumée ne doivent pas dépasser 2.000 m2 ni 60 ml sur son axe le plus long. Si ces limites sont dépassées, il faudra réaliser plusieurs dépôts de fumée, ce qui entraînera un surcoût de doubler ou tripler le nombre d’exutoires calculé pour un seul dépôt. Dans la phase de conception des installations industriels, il est intéressant de connaitre ces limitations pour essayer de rendre les dépôts de fumée proportionnels aux secteurs d’incendie, si possible, pour optimiser l’installation.